Dans tous ses romans, Agnès Martin-Lugand nous transporte dans un récit profondément humain où l’on vit avec beaucoup d’intensité les émotions de ses personnages. Son dernier roman, L’homme des Mille Détours, ne fait pas exception.

Écriture tonique comme le jeu d'un batteur de groupe de rock, humour et personnages hauts en couleurs font de ce polar un voyage entre présent et passé. C'est rythmé, on ne s'ennuie pas et comment ne pas s'attacher à Jeff, ce perdant magnifique, dilettante à souhait.

 Ce lundi-là, l’énigmatique propriétaire du Café Marble à Tokyo organise une séance de dégustation de thé. Caché sous les cerisiers qui changent de couleur au fil des saisons, ce havre de paix se transforme alors en un lieu magique où l’amertume du matcha vient apaiser l’amertume de l’existence.

Hana vit sur une île avec ses parents et sa petite soeur et apprend à devenir une véritable "Haenyeo", plongeuse en mer afin de rapporter de quoi subsister. 

Pour sauver Emy d'un soldat japonais, elle se laisse enlever à sa place et devient femme de réconfort dans l'armée comme de nombreuses coréennes.

Un roman à 3 voix, poignant, évoquant un sujet peu traité : le départ obligé de femmes roumaines pour l'Italie afin de subvenir au besoin de leur famille. Elles laissent au pays leurs enfants appelés "les orphelins blancs" au prix d'énormes sacrifices.

"Papa a tué maman." Rouen, avril 1983. Ophélie a – presque – tout vu, du haut de ses sept ans. Mais son père n'est pas le seul coupable. Un autre homme aurait pu sauver sa mère.

Heim Hochland, en Bavière, 1944. Dans la première maternité nazie, les rumeurs de la guerre arrivent à peine ; tout est fait pour offrir aux nouveau-nés de l’ordre SS et à leurs mères « de sang pur » un cadre harmonieux.

 Deux malfaiteurs sont sur le point de dévaliser une grande bijouterie de Genève. Mais ce braquage est loin d'être un banal fait divers.